Pour correspondre aux usages mobiles en vogue ces dernière années, l’accès et le partage des données est nécessaire. Ainsi, le nouveau défi pour les dirigeants d’entreprise est de rendre le système accessible.

Avant tout, le collaborateur peut être nomade car il est connecté. Il peut ainsi accéder aux données de l’entreprise depuis n’importe où et n’importe quel appareil (smartphone, tablette, ordinateur). Les données n’étant plus concentrées en un seul et même endroit, leur protection requiert une attention toute particulière.

Pour avoir un Système d’Information accessible depuis l’extérieur de la structure cela nécessite un investissement. Pour certaines entreprises, celui-ci sera beaucoup plus important car elles ont accumulé un gros retard depuis ces dernières années et ont beaucoup de données.

Dans la confidentialité, le maillon faible c’est le plus souvent l’humain. Le défi de la sécurité d’une structure, c’est : comment sensibiliser les collaborateurs sur le fait de se connecter n’importe où.

Les freins à la mobilité sont d’ordre culturel et non technique et sont reprit comme des prétextes. À l’air du Big Data, l’aspect technique est à prendre en compte et creuse un écart plus grand entre les entreprises : celles qui ont pu investir sont plus sereines et peuvent se focaliser sur la dimension humaine.

 

Le contrôle ?

La réticence de certaines entreprises face aux travailleurs nomades est naît d’un besoin de contrôler. On assiste à une illusion du « management à la française » ou d’un management très traditionnel et ancré depuis des décennies en France ; qui consiste à croire que lorsque les gens sont présents, on maîtrise leurs performances et les risques liés.

Dans un nouveau modèle décloisonné, les collaborateurs de demain se retrouvent autour du partage des connaissances, des usages collaboratifs et de savoir-faire plutôt que sur un lieu physique à proprement parler.

Ces travailleurs nomades sont donc sans doute un facteur de performance et qui assurent une rentabilité sur le long terme à l’employeur. Ils offrent par leurs besoins et leurs valeurs différentes une opportunité de croissance avérée et importante.

Enjeu d’attractivité et d’innovation, rétention des nouveaux talents, baisse des coûts et réorganisation de toute la hiérarchie, le « nomadisme » s’impose comme le nouveau modèle des entreprises.

 

 

INNOPRAG,
Cabinet, digitale génération.

 

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